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J'ai une question à te poser

  • Photo du rédacteur: Bertrand Huchot
    Bertrand Huchot
  • 8 avr.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 9 avr.

Oui j’ai une question à te poser. Plusieurs en fait.

 

Depuis combien de temps, ne t’es-tu pas laissé enchanté par les chants d’un oiseau?

 

Depuis combien de temps ne t’es-tu pas laissé touché par la beauté et le parfum d’une fleur?

 

Depuis combien ne t’es-tu pas assis, adossé au pied d’un arbre? À sentir la terre la terre sous toi, à ressentir le support du tronc contre ton dos.

Depuis combien de temps de t’es-tu pas assis au bord d’une rivière à écouter l’eau couler, les yeux  se perdant dans les remous de l’eau?

Depuis combien de temps ne t’es-tu pas couché par terre en contemplant les étoiles et les laisser t’équilibrer?

Depuis combien de temps ne t’es-tu laissé décoiffé par les caresses du vent ou n’as-tu pas marché sous la pluie sans chercher à t’en protéger? Juste pour le plaisir de ressentir les éléments, de les laisser te nettoyer?

Depuis combien de temps n’as-tu pas, pour quelques dizaine de secondes, ce n’est pas dangereux, regardé le soleil se lever et te donner la plus belle dose d’énergie vitale que tu puisses imaginer?

Oui bien sûr, le temps ne le permet pas toujours. Mais tu auras compris cette question. Depuis combien de temps n’es-tu pas entré en contact, en connexion, en résonnance avec la nature? Depuis combien de temps n’as-tu pas pris –justement- le temps de le faire?

Pourquoi n’y penses-tu pas? Par quoi es-tu absorbé?

Des problèmes, bien évidemment, la gestion de la vie de tous les jours, bien sûr.

Mais toutes ces pensées sont-elles essentielles? Hum?

Non.  Pas du tout. La science estime à 80% le nombre de pensées redondantes et/ou négatives.

N’y a –t-i l pas mieux à faire avec ce temps perdus à voyager du futur au passé et vice et versa? À nourrir tes peurs inconscientes et perdre ta vitalité? Ou dans des rêveries qui te gardent endormi?

Commence par prendre une respiration, cela t’aidera à calmer le flot des pensées et augmenter ton attention. Et si on va par là, un neuroscientifique affirme justement que simplement observer une fleur (par exemple) permet à ton cerveau de restaurer son attention.

Or ton cerveau a besoin aussi de ralentir, besoin de cycles de régénération, entre les trop nombreuses phases d’activités que tu lui fais vivre.

Alors respire et approche toi de la nature.

N’attend pas d’être dans ‘’la grande nature’’, comme une forêt sauvage, au bord de la mer ou sur le sommet d’une montagne. Oui je sais c’est tellement bon. Mais Non. N’attend pas, elle n’est jamais loin. Même en ville. C’est toi qui est loin d’elle. Sors! De ta maison, de ton bureau, ou de ton téléphone, et tu y es, elle est là. Est-ce un arbre, un nuage, un rayon de soleil, quelques gouttes de pluie? Elle est là, elle attend ton attention. Pour te donner, son cadeau.

Tu dois de comprendre que c’est un besoin fondamental. Il y a urgence à le faire, pour ton bien-être, pour ta santé. Même pour simplement apprendre à être heureux. Quand tu te fais du bien tu calmes ton mental, apaises tes émotions. Ça touche tout ton système nerveux comme ton système hormonal qui y est lié. Les autres autour de toi vont le sentir, tes relations seront différentes, comme ta santé.

Bien dans ta peau, bien dans ta tête, bien dans tes relations, prêt à de nouveaux défis, dans tes relations familiales comme professionnelles.

Dans la nature il n’y pas forcément de silence, mais si tu écoutes bien, tu l’entendras, et tout au fond de lui, comme au fond de toi, peut-être  entendras-tu la musique de la vie. Elle vibre avec bien-être, vitalité et joie.



 
 
 

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